Le maire toujours recalé au B.A. ba de l’écologie

Si ce n’est qu’à l’usage que l’on pourra juger si la conception du centre culturel le Trèfle est bien adaptée aux besoins des Soiséens, il y a au moins un point sur lequel il y a un raté : l’extérieur.

Le choix de garder un grand espace entre la rue et l’entrée du centre est étonnant mais éventuellement entendable. Ce qui ne l’est pas, en revanche, c’est que cet espace soit entièrement bétonné, occasionnant systématiquement quelques degrés de plus dès que le soleil est là.

Pourtant, il était facile de végétaliser cet espace et d’y planter de vrais arbres. Mais, quand on est imperméable aux problématiques écologiques comme l’est le maire, ce n’est pas sur ce sujet que l’on va écouter les propositions constructives de l’opposition !

La conception du « vivre ensemble » de Luc Strehaiano

Le 16 avril, le maire a pris un arrêté ordonnant la fermeture du centre d’hébergement se trouvant 5 avenue du Muguet, centre géré par l’association ESPERER 95. Fort logiquement, l’association a demandé la suspension de cet arrêté au tribunal administratif qui malheureusement a rejeté cette demande le 5 juin.

Très fier de lui, le maire a envoyé un courrier aux riverains de l’avenue du Muguet pour se vanter de ce haut fait d’armes et les assurer qu’il veillera à ce que les occupants de ce centre soient expulsés. Cependant, il risque d’avoir du mal, parce que même le préfet pense que ce n’est pas une bonne chose. D’autant que ces familles, avec des enfants scolarisés à Soisy, ne font de mal à personne…